Study of a simple hypothesis for the mean-field theory of spin-glasses

Abstract
A detailed study is presented of the consequences of a simple hypothesis for the Sherrington-Kirkpatrick model, namely that in the spin-glass phase the entropy is independent of the applied magnetic field. This hypothesis leads to predictions in excellent agreement with the results of available Monte-Carlo simulations, for the ground-state energy, the entropy in zero field, the energy and spontaneous magnetization as a function of the interaction mean value Jo . The relevance of mean-field theory to real spin-glass materials is discussed, underlying the extant areas of agreement and suggesting new experiments.

Résumé
Nous présentons une étude détaillée des conséquences d'une hypothèse simple pour le modèle de Sherrington et Kirkpatrick - à savoir que dans la phase verre de spin l'entropie est indépendante du champ magnetique appliqué. Cette hypothèse conduit à des prédictions en excellent accord avec les résultats de simulations numériques, pour l'énergie de l'état de base, l'entropie, et pour l'énergie et l'aimantation spontanée en fonction de la valeur moyenne Jo des interactions. La pertinence de la théorie de champ moyen pour les matériaux réels est discutée; les domaines où un accord existe déjà sont soulignés, et de nouvelles expériences sont suggérées.