Numéro
J. Phys. France
Volume 51, Numéro 6, mars 1990
Page(s) 511 - 527
DOI https://doi.org/10.1051/jphys:01990005106051100
J. Phys. France 51, 511-527 (1990)
DOI: 10.1051/jphys:01990005106051100

Sur le classement des mesures en diffusion de la lumière par les surfaces

P. Croce

Institut d'optique , Centre universitaire d'Orsay, Bât. 503, BP 147, F-91403 Orsay Cedex, France


Abstract
One considers from a general point of view light scattering measurements likely to be made on samples, where the contribution of surfaces and interfaces is not a negligible but often a major part of the whole process. Thereby statistical moments, or parameters, of different orders must be measured. The coefficients linking these moments, which this work aims at determining, are in small number for some geometrical conditions. Such conditions, relating to location of incident and scattered beams with respect to the surface, often prevail experimentally. Special emphasis is placed on the conditions required for moments of second order - the smallest one- which can then be formulated in terms of Stokes parameters. After considering the optimum area problem for the sample, some examples show that it is desirable to measure some coefficients of second or higher orders which are not usually measured. Experimental difficulties one can encounter in the determination of higher order moments are discussed.


Résumé
On envisage d'une façon très générale les mesures que l'on pourrait faire à l'aide de la diffusion de la lumière sur des spécimens quand la contribution des surfaces et interfaces est une part non négligeable (souvent prépondérante) de la diffusion totale. On est amené à mesurer des moments statistiques, ou paramètres, de différents ordres. Les coefficients liant les moments des faisceaux incidents et diffusés, dont la connaissance est le but de ces recherches, sont en nombre réduit pour certaines conditions géométriques. Il se trouve que pour ces conditions, qui portent sur les positions relatives des faisceaux incidents, diffusés et de la surface, sont souvent satisfaites expérimentalement. On s'attache en particulier à classer ces conditions pour les moments d'ordre deux, ordre le plus faible, ces moments pouvant alors être mis sous la forme de paramètres de Stokes. Après avoir abordé le problème de l'optimisation de la surface utile du spécimen à employer, on montre sur quelques exemples l'intérêt de mesurer certains coefficients, que l'on ne mesure pas habituellement, d'ordre deux ou plus et on discute des difficultés expérimentales auxquelles on peut se heurter, en particulier pour les moments d'ordre élevé.

PACS
4225F - Diffraction and scattering.

Key words
light scattering