Numéro |
J. Phys. France
Volume 33, Numéro 7, juillet 1972
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Page(s) | 669 - 672 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphys:01972003307066900 |
DOI: 10.1051/jphys:01972003307066900
Emploi de méthodes classiques pour calculer les sections efficaces d'attachement dissociatif
F. Fiquet-Fayard, M. Sizun et S. GoursaudLaboratoire de Collisions Electroniques Université Paris-Sud, Centre d'Orsay, 91-Orsay (France)
Abstract
The dissociation of the transitory ion AB- and the auto-detachment of the electron are classically described ; the initial distribution in coordinates and momenta is chosen in order to closely reproduce the results of quantum mechanics : the probability function given by Wigner [9] is used for this purpose. We thus obtain the cross-section σc(E) as a function of the transition energy E; it is compared to the quantum cross-section σq(E). σc and σ q are in good agreement if the autoionization width Γ of the transitory negative ion has values ranging between 0,2 and 1 eV. If Γ is smaller than 0.2 eV, σq exhibits an oscillatory behaviour as a function of E, but σc does not.
Résumé
On représente classiquement la dissociation de l'ion transitoire AB- et la rééjection de l'électron ; la distribution en position et en vitesse à l'instant initial est choisie de façon à représenter au mieux les résultats de la mécanique quantique : on utilise pour cela une distribution de probabilité donnée par Wigner [9]. On obtient ainsi la section efficace σc(E) en fonction de l'énergie E de la transition, et on la compare avec la section efficace calculée quantiquement, σ q(E). Quand la largeur d'autoionisation Γ de l'ion négatif transitoire est comprise entre 0,2 et 1 eV, σc(E) et σ q(E) sont en bon accord. Quand Γ est inférieur à 0,2 eV, σ q(E) présente des oscillations en fonction de l'énergie qui n'existent pas dans σc(E).
3315F - Bond strengths, dissociation energies.
Key words
molecular dissociation energies